Australie, de Perth à Darwin, 6 mois de voyage sur la route
Le PVT en Australie, un choix simple et efficace pour un premier voyage en solitaire. Visa facile d’accès, à l’autre bout du monde, des paysages sublimes, un pays anglophone, et des repères occidentaux.
C’est comme ça que j’ai embarqué pour 18 heures d’avions avec 3 escales, la première en Helsinki, puis Doha, et Singapour, pour enfin arriver à Perth, dans le sud-ouest Australie, dans l’état WA (Western Australia). Si j’ai choisi le WA, c’était pour une bonne raison, c’est la côte la plus sauvage d’Australie. Avec parfois 6h de route entre deux villes. Cependant, à ma grande surprise, Perth était envahi de voyageur comme moi : « les backpackers »
Prise de conscience
Je me suis vite rendu compte de mon niveau pitoyable en anglais parlé. Heureusement pour moi, je me suis rapidement entouré de Français dès mon arrivée à l’auberge de jeunesse Billabong Backpackers Resort.
Rien n’était prévu. Hormis le billet d’avion, et 4 jours dans l’auberge, j’étais libre de mes actions.
Durant le premier mois, j’ai choisi la simplicité, je suis resté avec un groupe de francophone à Perth, j’ai même fini par travailler une dizaine d’heures par semaine dans l’auberge en échange de mon lit et du déjeuner. Puis j’ai trouvé un premier job en vidéo.
Après 1 mois et demi sur Perth, 1 mois de fête, de soirée à l’auberge, en voyant mon compte en banque descendre plus rapidement que prévu, j’ai pris la route vers le Nord.
La liberté sur la route
Une fois sur la route, le sentiment de liberté nous envahit. Cette sensation de vivre au jour le jour est vraiment agréable.
La côte ouest-australienne est vraiment bien adaptée aux voyageurs. Armé de l’application Wikicamp, nous pouvions trouver des freecamp tout les 50 km, lieux de stationnement pour la nuit, gratuit, et partout. Mais certains étaient souvent déjà très fréquentés.
Dans ce dernier cas, nous avions juste à suivre le premier chemin de terre, trouver une zone sauvage et inhabitée, et installer notre campement pour la nuit, voire plusieurs jours.
Pause travail
Le retour à la réalité était assez brutal, après plusieurs semaines sur la route, à flâner, chiller à droite et à gauche, le besoin d’argent ramène rapidement à la réalité. L’Australie est un pays assez cher, l’essence, les bières, la nourriture en général… Mais l’Australie a beaucoup de travail pour nous, les expatriés, du travail que les Australiens ne veulent pas faire.
J’ai donc travaillé dans une multitude de fermes sur la route, des melons, pastèques, tomates, piments, haricots.. au black, ou de façon totalement légale, le travail était principalement payé au rendement, à chaque fin de journée, une pesée de tes fruits, ou légumes ramassés était faite.
Du sous-traitant vietnamien avec ses trois petits champs de haricots, au gros patron australien qui vient surveiller sa centaine d’employés grâce à un petit hélicoptère sur ses terrains immenses, chaque boulot avec sa particularité.
Le tourisme de masse
L’une des plus grosses déceptions que j’ai eues durant ce voyage, ce fut les aménagements touristiques, partout, à chaque point de vue. Bien heureusement, les structures et clôtures en bois n’empêchent pas vraiment l’accès, mais elles gâchent le décor. La côte ouest étant très réputée pour l’intensité de sa faune et flore sauvage.
Après quoi, nous avons privilégié les zones moins connues, moins touristiques, quitte à louper les spots incontournables. Mes meilleurs souvenirs sont dans les lieux les plus perdus, un campement installé dans une vallée entre deux monts. Une immense plage de sable blanc déserte.
Après 6 mois de voyage, je suis arrivé à Darwin. J’ai pris un billet d’avion pour Denpasar, en Indonésie, ou j’ai découvert l’île de Bali durant un peu plus d’une semaine. Un dernier arrêt avant mon retour en France